Thibault THOMAS

Je suis né dans un magnifique département du Sud-Ouest qu’est le Lot (46), où l’on vit sereinement jusqu’à ses 18 ans entouré de paysages préservés, des chèvres et des canards. Et pourtant non, vous l’entendrez, je n’ai pas « l’accint » (l’accent).

Petit, je photographiais tous mes voyages, mes soeurs, mes peluches et mes Playmobils pour finir la pellicule de mon appareil. J’étais passionné de danse classique, de piano, de Padel et d’échecs. J’adorais aussi danser et chanter à tue-tête dans ma chambre sur les tubes du grenier des années 80.

Mais petit, j’étais surtout très complexé… Je n’appréciais ni mon corps, ni ce que je vivais, ni l’image que je renvoyais dans le miroir. Pas assez viril, pas assez musclé, pas assez homme, je n’arrêtais pas de me comparer à l’incomparable et à me faire du mal.

Une fois le bac obtenu, je suis parti de ma petite ville du sud-ouest, décidé de me prendre en main, d’expérimenter et de découvrir la vie :

- J’ai choisi de suivre des études passionnantes dans les langues et la compréhension de l’interculturalité,
- J’ai vécu 1 an et demi à l’étranger pour apprécier la France,
- J’ai repris le sport pour avoir le corps que je voulais,
- Je me suis penché sur une alimentation plus adaptée,
- J’ai découvert la sphère bien-être (séances de sophrologie, massage, …), la reprise de confiance en soi et d’estime de soi,
- J’ai fait mes premiers pas dans le monde de l’entreprise,
- Et j’ai fait des rencontres enrichissantes comme nocives…

Une proposition d’emploi m’a fait emménager sur Tours, en mai 2017. Cependant, ce poste était très loin d’être à la hauteur de mes attentes et croyances en l’humain. Cassé, déçu, énervé et désillusionné, je me suis promis de ne vivre plus que mes rêves.

Pour m’accompagner dans cette quête, j’ai donc pris le temps de revenir à mes passions d’enfant, la musique et la photographie. C’est là que j’ai acheté mon premier Reflex, un Canon 1200D et commencé à me former en autodidacte à la photographie.